La qualité de la transformation des graines de soja commence bien avant l'expulsion de l'huile. Dans les usines de traitement des huiles végétales, deux étapes clés — déshusquage et laminage — peuvent faire la différence entre un rendement moyen (18–20 %) et un rendement optimal (22–24 %). Pourquoi ? Parce que chaque étape influence directement la surface disponible pour l'extraction mécanique ou solvant.
Beaucoup d’usines négligent ces prétraitements. Un déshusquage insuffisant (moins de 90 %) entraîne une perte de 1 à 2 % de rendement global. De même, une feuille trop épaisse (> 0,8 mm) réduit la perméabilité du grain, ce qui empêche l’extraction complète de l’huile. Selon une étude menée en 2023 par l’Institut International des Huiles Végétales, les usines qui ont optimisé ces deux étapes ont vu leur rendement augmenter en moyenne de 3,7 % en seulement 3 mois.
Paramètre | Recommandation optimale | Impact sur le rendement |
---|---|---|
Taux de déshusquage | ≥ 92 % | +1,5 % de rendement |
Épaisseur du laminoir | 0,5 – 0,7 mm | +1,8 % de rendement |
Taille des fragments | 2–4 mm | +0,4 % de rendement |
Pour les petites unités (< 5 tonnes/jour), un système manuel avec contrôle visuel est souvent suffisant. Mais pour les grandes installations (> 50 tonnes/jour), investir dans un déshusqueur à air pulsé + laminateur automatique permet non seulement d’atteindre une uniformité élevée, mais aussi de réduire les pertes liées à la main-d’œuvre humaine. Les données montrent que les usines industrielles ayant automatisé ces étapes ont réduit leurs coûts opérationnels de 12 % tout en augmentant le rendement.
Attention : une mauvaise pratique comme le laminage excessif peut compromettre la qualité finale de l’huile brute, rendant le raffinage plus coûteux. En effet, une couche trop fine peut provoquer une sur-extraction de phospholipides, augmentant ainsi le besoin en agents chimiques pendant le raffinage.
"Maîtriser ces deux étapes, c’est transformer votre usine en une machine à rendement. Et oui, vous pouvez facilement gagner 3 à 5 % de plus." — Ingénieur en transformation alimentaire, Inde
La clé ? La standardisation. Mettez en place des procédures écrites, formez vos opérateurs mensuellement, et utilisez des capteurs de pression et d’épaisseur pour surveiller en temps réel. Ces pratiques simples sont souvent sous-estimées, mais elles font toute la différence.
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