Pour les fabricants d’huile de soja en expansion ou les coopératives agricoles qui visent le marché international, le choix du bon pressoir à huile est crucial. Ce n’est pas seulement une question de capacité, mais aussi de qualité de l’huile produite, de durabilité des équipements et de conformité aux normes exportatrices. Voici un guide détaillé basé sur les meilleures pratiques du secteur, avec des données réelles issues de projets industriels dans l’Union européenne, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est.
Un pressoir mécanique moderne utilise une pression progressive pour extraire l’huile des graines de soja après traitement préalable. La chaîne opérationnelle comprend :
| Paramètre clé | Valeur optimale | Impact sur la production |
|---|---|---|
| Teneur en eau du soja | 10–12 % | Réduction des pertes de pression si trop élevée |
| Température de pressage | 65 ± 3 °C | Augmente le rendement de 5–8 % par rapport au froid |
| Durée de pressage | 45–60 min/charge | Équilibre entre efficacité et usure mécanique |
Selon une étude menée auprès de 120 usines en Afrique du Sud, 68 % des arrêts imprévus étaient dus à une mauvaise entretien des roulements et des joints d’étanchéité. Une routine simple peut prolonger la durée de vie du pressoir jusqu’à 10 ans :
Les clients internationaux exigent souvent des certificats de conformité (ISO 22000, HACCP). Un système de maintenance bien documenté permet non seulement de répondre aux exigences locales, mais aussi d’améliorer la confiance des acheteurs étrangers — un facteur clé pour les contrats long terme.
La coopérative « OleoTech » au Burkina Faso a augmenté sa production d’huile de 40 % en passant d’un pressoir manuel à un modèle semi-automatisé équipé d’un contrôle thermique précis. Grâce à une formation technique fournie par leur fournisseur, ils ont réduit leurs pertes de matière première de 12 % en six mois. Leur clientèle exportatrice en Europe leur demande désormais des livraisons régulières.
« L’investissement initial dans un bon équipement est toujours rentable à long terme — surtout quand vous vendez à des marchés exigeants. »
— Jean-Luc D., ingénieur agricole, Burundi