Vous êtes producteur de graisses végétales, gestionnaire d’usine ou entrepreneur en phase de démarrage ? Vous hésitez entre une presse à vis et une presse hydraulique ? Cette confusion est tout à fait normale — mais elle peut coûter cher si vous ne comprenez pas les différences réelles qui impactent votre rendement, votre qualité d’huile et vos coûts opérationnels.
Une petite usine (moins de 5 tonnes/jour) peut se contenter d’une presse hydraulique : simple à installer, peu coûteuse, idéale pour un usage intermittent. En revanche, pour des volumes supérieurs à 10 tonnes/jour, la presse à vis devient incontournable. Une étude menée sur 37 installations en Afrique subsaharienne montre que les entreprises passant à la presse à vis ont vu leur productivité augmenter de 35 % en moyenne.
| Critère | Presse hydraulique | Presse à vis |
|---|---|---|
| Capacité journalière recommandée | Jusqu’à 5 t | De 5 à 30 t |
| Consommation énergétique (kWh/kg) | 0.8–1.2 | 0.5–0.8 |
| Rendement en huile (%) | 72–75 | 78–82 |
La presse à vis offre une pression continue et plus homogène, ce qui permet une extraction plus propre. L’huile issue d’un système intégré avec filtre à membrane (comme ceux utilisés dans les usines de l’UE) contient jusqu’à 40 % moins de particules solides que celle d’une presse hydraulique classique. Cela réduit considérablement le temps de raffinage — souvent de 2 à 3 heures par lot.
Et oui, même si vous n’êtes pas un chimiste, cette différence a un impact direct sur votre marge brute. Moins de déchets, moins de traitement, meilleure qualité client : c’est la base du business durable.
Les presses hydrauliques sont souvent perçues comme “simples”, mais elles nécessitent une intervention régulière du personnel technique pour ajuster la pression. La presse à vis, quant à elle, est plus autonome. Un fabricant français rapporte que ses clients ont réduit leurs temps d’arrêt de 60 % après avoir migré vers une solution automatisée avec contrôle numérique.
Un exemple concret : une entreprise de transformation de soja au Maroc a doublé sa production en trois mois après avoir remplacé sa presse hydraulique par une presse à vis équipée d’un système de filtration automatique. Leur taux de récupération du gâteau (résidu) est passé de 72 % à 85 % — soit une économie annuelle estimée à 18 000 €.
Si vous êtes prêt à passer au niveau supérieur, découvrez comment adapter votre équipement à votre volume de production réel — sans surinvestir ni sous-dimensionner.
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